Madame la présidente, je me prends à espérer que, pour mes derniers amendements, je recevrai une réponse un peu plus étoffée du rapporteur général et du ministre.
Il s'agit de réfléchir à la création d'un fonds européen de solidarité financière alimenté par tous les États de la zone euro et qui pourrait accorder des prêts à des taux d'intérêt très faibles aux États dont la situation économique le nécessiterait. Les États n'auraient donc plus à se tourner vers les banques privées aux objectifs de profit immédiat pour se financer.
Il convient de réfléchir aux moyens de libérer les États de leur dépendance, de leur asservissement aux acteurs privés. Le fonds européen de solidarité financière assurerait la stabilité de la zone euro. Le destin des peuples et l'avenir de l'Europe ne doivent pas être tenus par les banquiers mais reposer sur des principes et des vertus que seuls des acteurs publics guidés par l'intérêt général sont à même d'offrir.
Mes chers collègues, le groupe GDR vous demande d'avoir au moins l'audace d'y réfléchir.
(L'amendement n° 27 , repoussé par la commission et le Gouvernement, n'est pas adopté.)