Monsieur le secrétaire d'État chargé de la prospective, de l'évaluation des politiques publiques et du développement de l'économie numérique, la révolution numérique, c'est un nouvel avenir pour la France. La révolution numérique, c'est la maîtrise des nouvelles technologies de l'information, c'est l'accès de tous au haut débit. C'est avant tout un accélérateur des échanges de connaissances, de savoirs, de solutions.
Vous le savez : le numérique est un nouvel enjeu, à la fois économique et sociétal.
Économique parce que le développement de l'informatique et d'Internet constitue un nouvel outil de croissance incontournable et une source d'emplois pérennes pour notre économie. Le secteur représente déjà aujourd'hui 6 % de notre PIB, avec un potentiel de croissance extraordinaire.
Sociétal parce que les nouvelles technologies deviennent le premier acteur de changement de la société française.
Les technologies numériques représentent déjà un quart de la croissance mondiale. Toutefois l'investissement européen dans ce domaine est deux fois moindre que celui des Etats-Unis. La France, en dépit de son potentiel, se situe encore au-dessous de la moyenne européenne.
Pourtant, « demain, ne pas maîtriser Internet, ce serait comme être analphabète il y a vingt ans ». La France ne peut pas se permettre de prendre du retard dans le train de la révolution numérique.
La réussite de la France ne passe pas par des déclarations incantatoires contre le progrès technique et scientifique, contre la mondialisation, contre l'entreprise, contre l'économie. Cette réussite de la France ne passe pas non plus par un affrontement permanent de la gauche contre la droite. Elle passe par notre capacité à rassembler les compétences et à tirer profit de la révolution numérique.
La réussite est avant tout un état d'esprit et une culture. Pour gagner, c'est comme au football : il faut jouer en attaque et non pas en défense.