Monsieur le ministre des affaires étrangères, j'associe à ma question l'ensemble des membres du groupe d'amitié France-Liban.
Nous avons eu la joie, avec mes collègues Catherine Génisson et Élie Aboud, de vous accompagner à Beyrouth, dimanche dernier, pour assister à l'élection tant attendue du Président de la République libanaise. Ce fut un grand moment, et c'est une étape importante dans le processus de paix et de stabilisation politique au Liban.
Bien entendu, cette élection ne résout malheureusement pas tous les problèmes. Les affrontements violents qui ont eu lieu à Beyrouth la semaine dernière sont très inquiétants.
Cette élection aura aussi des répercussions sur la situation politique au Proche-Orient comme au Moyen-Orient.
Monsieur le ministre, pouvez-vous éclairer la représentation nationale sur les perspectives que l'on peut attendre de cette embellie, et nous préciser quelles seront les actions de la France pour accompagner nos amis libanais et contribuer à la paix dans cette région du monde ? (Applaudissements sur les bancs du groupe de l'Union pour un mouvement populaire.)