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Intervention de Jacques Grosperrin

Réunion du 26 mai 2010 à 10h00
Commission des affaires culturelles et de l'éducation

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJacques Grosperrin :

Au tour cycliste de Franche-Comté hier à Besançon, deux cas de dopage ont été avérés ce qui montre que le phénomène sévit aussi au niveau local. Les sportifs sont des icônes et des exemples. L'affaire « Richard Gasquet » est un symbole important car la cocaïne ne doit absolument pas être banalisée.

Il faut reconnaître qu'il n'y a pas de réglementation internationale. Rappelons que la fédération de tennis américaine avait demandé aux soeurs Williams de se faire oublier un moment avant de revenir sur le circuit. Il y a là une hypocrisie et « deux poids, deux mesures ». La réglementation internationale n'existant pas, nos sportifs français sont peut-être plus surveillés et sanctionnés que les autres, ce qui pose un véritable problème car nous n'avons pas le droit à l'erreur et nous voulons probablement être plus propres que les autres. L'agence mondiale a donc un rôle important à jouer.

M. Alain Calmat, vous avez dit qu'il fallait être « implacable ». À cet égard, il faut peut-être que le comité national olympique soit plus ferme vis-à-vis des organisateurs. Je rappelle que l'Union cycliste internationale (UCI) et l'AFLD n'arrivent pas à s'entendre pour faire des contrôles sur les coureurs cyclistes qui courent en France. Il y a là un véritable problème et le rôle de l'agence mondiale est particulièrement important.

M. Cyrille Guimard, vous êtes favorable, et je comprends votre position, à la répression. Cette dernière peut se faire au niveau des laboratoires mais les laboratoires craignent parfois de mettre sur le marché certains médicaments pouvant entraîner des conséquences mortelles, de sorte que le médicament ne sortira pas. L'État pourrait peut-être agir au niveau des sponsors. Je ne sais pas si l'on doit retirer directement les licences aux sportifs. Que pensez-vous du cas « Armstrong » ? En ce qui concerne les responsables d'équipe dans le mouvement cycliste, je rappellerai que leur mot d'ordre est « ne vous faites pas prendre car si tel est le cas on vous licencie. »

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