Je ne partage pas l'approche de M. Cyrille Guimard qui a insisté avant tout sur la nécessité d'un volet répressif. Je ne suis pas certain qu'il faille évacuer l'aspect préventif d'entrée de jeu. Il convient de bien dissocier la lutte contre le dopage et la lutte contre les addictions, qui sont une pratique développée dans le monde sportif. Je ne sais pas si les Béglais et les Rappetous étaient plus « addicts » que d'autres mais je ne pense pas qu'ils étaient dopés. En tout cas, la charge de travail qui était la leur à l'époque n'est pas comparable avec celle des sportifs professionnels aujourd'hui. Il faut donc rechercher la responsabilité du côté des ligues et des donneurs d'ordre qui imposent cette charge aux sportifs et les conduisent de façon détournée à s'orienter vers des pratiques illicites pour pouvoir supporter ce qui leur est demandé.