Je voudrais revenir sur la prévention qui constitue le maillon faible de la lutte contre le dopage. L'agence mondiale ne peut-elle pas travailler plus étroitement avec les pays et les fédérations nationales afin que les règles internationales soient mieux respectées ? En outre, n'est-il pas possible que chaque pays organise, en lien avec les instances et les fédérations, et ce pour toutes les disciplines, des contrôles inopinés mais en dehors des grandes rencontres internationales puisque l'on a tendance à n'aborder ce problème qu'au moment de ces grandes compétitions internationales ? Enfin, pour les jeunes que nous devons éduquer, où finit le « coup de fouet » et où commence le dopage alors que certains produits « coup de fouet » sont en vente libre dans les magasins de sport ? Ne conviendrait-il pas d'éduquer les jeunes, dès qu'ils commencent un sport, à cette problématique de santé publique ?