En dépit du fait que le water-polo n'a pas en France l'importance qu'il peut avoir dans d'autres pays, il est lui aussi frappé par le dopage, y compris à des niveaux de compétition élevés.
Plusieurs joueurs de l'équipe Roma PN ont été convaincus de dopage à la nandrolone en 1998, et cela fut d'autant plus choquant que la plupart d'entre eux évoluaient à un niveau international, et que le water-polo en Italie est un des sports les plus importants avec le basket-ball et le football.
Ce constat alarmant s'explique sans doute par l'ampleur des enjeux économiques du dopage, et de si nombreuses disciplines sont touchées – athlétisme, natation, cyclisme…–que l'on peut se demander si la prévention a la moindre chance d'être efficace.
Je ne cautionne pas l'attitude des sportifs qui se dopent, mais je comprends la séduction que le dopage peut exercer sur eux à travers les performances qu'il rend possibles et les opportunités que ces performances offrent aux sportifs.