La décision du CIMer a été prise avant que ne survienne la tempête Xynthia. Une telle catastrophe est, fort heureusement, très rare. La question est maintenant de savoir si les autorités concernées souhaitent accélérer le programme. Mais c'est une décision qui échappe à l'institut.
Je précise que Météo-France et le SHOM travaillent aussi très étroitement ensemble. Dans une note qu'ils ont élaborée, ils insistent également sur la nécessité de disposer de données altimétriques de précision pour pouvoir mesurer les conséquences de l'aléa. Il y a une convergence de vue entre eux et l'IGN, partagée par la DGPR. C'est d'ailleurs sous son égide que les choses se sont accélérées sur la façade atlantique.