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Intervention de Patrice Parisé

Réunion du 19 mai 2010 à 17h00
Mission d'information sur les raisons des dégâts provoqués par la tempête xynthia

Patrice Parisé, directeur général de l'Institut géographique national, IGN :

Comme nous l'avons vu, nous ne disposons pas, aujourd'hui, de l'ensemble des données permettant de faire un travail de précision. Mais, dans cette question de délai, il faut distinguer les données terrestres et les données maritimes.

Techniquement, le travail sur la partie maritime est plus difficile, plus long et plus coûteux. Les données maritimes servent à qualifier l'aléa, c'est-à-dire à prédire l'effet qu'aurait telle surcote sur tel type de littoral, tandis que les données terrestres permettent d'évaluer l'impact de la hauteur d'eau. On peut très bien commencer le travail à partir de ces dernières. Les renseignements obtenus seront utiles pour qualifier les risques et faire l'étude de vulnérabilité. Si les financements sont réunis, la partie terrestre peut être réalisée en moins de quatre ou cinq ans, ce dernier délai correspondant à la constitution du référentiel Litto3D dans sa totalité, continu terre-mer, sur l'ensemble du territoire.

Compte tenu du rythme de mise en place des financements nécessaires, nos collègues du SHOM et nous-mêmes ne nous sommes pas posé la question des moyens à mettre en oeuvre pour accélérer la réalisation du programme. Si le Gouvernement ou les autorités compétentes décidaient un plan d'urgence, ce délai pourrait être réduit. Mais aucune étude de contraction du délai n'a été réalisée.

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