De deux choses l'une : ou bien l'on tient le premier discours, et alors le bouclier fiscal coûte cher ; ou bien on tient le second, auquel cas il faut admettre que la suppression de cent mille fonctionnaires, les plans sociaux réalisés dans les différentes fonctions publiques et notamment la fonction publique hospitalière, toute la politique de l'emploi menée par la majorité durant cette mandature aura eu de lourdes conséquences pour une économie finalement bien faible.
S'il est d'abord un coût, le bouclier fiscal est peut-être aussi une astuce, une commodité, un truc à un moment où, paraît-il, la vérité doit être présentée aux Français, à un moment où l'on s'apprête à leur demander un effort, à un moment où tant les marchés financiers que l'Allemagne demandent à notre pays des efforts que tous les Français vont devoir faire.