Madame la présidente, monsieur le ministre du budget, des comptes publics et de la réforme de l'État, mes chers collègues, face à l'ampleur des déficits, nos compatriotes ont compris que la question qui se pose aujourd'hui n'est pas de savoir s'il y aura ou non des hausses d'impôt – vous les avez déjà inscrites, monsieur le ministre, dans les documents que vous envoyez à la Commission européenne : vous envisagez d'augmenter de deux points, c'est-à-dire de 40 milliards d'euros, les prélèvements obligatoires d'ici à 2012 – mais plutôt de savoir sur qui porteront les hausses.