J'ai fait tout à l'heure, monsieur le président, un rappel au règlement fondé sur l'article 58, relatif à l'organisation de nos débats, pour demander la venue du Premier ministre, aux propos duquel nous n'avons cessé de nous référer ; or il n'est toujours pas là.
Nous venons d'entendre un déploiement de démagogie et de mépris. (« Oh ! » sur les bancs du groupe UMP.) À présent, le Gouvernement demande la réserve des votes, car il craint que la majorité ne soit minoritaire dans l'hémicycle. Nous nous insurgeons contre de tels procédés et demandons une suspension de séance afin de permettre au Premier ministre de nous rejoindre : il pourra ainsi nous donner son point de vue sur l'important sujet dont nous débattons. (Applaudissements sur les bancs du groupe SRC.)