Comme Mme Bouillé, vous avez fait référence aux propos tenus par le Premier ministre lors des états généraux de la femme. Permettez-moi de vous dire qu'il ne faut pas sortir une phrase de son contexte et qu'il faut relire le paragraphe concerné, notamment sa conclusion.
Comme je vous l'ai indiqué dans mon discours précédent, le Premier ministre conclut en effet : « C'est l'esprit de la proposition de loi de Chantal Brunel, que je soutiens. »
Madame Bousquet, n'est-ce pas d'ailleurs la droite qui, pour la première fois, a nommé une ministre de la défense, une ministre de l'intérieur, une ministre de l'économie et des finances ? N'est-ce pas la droite qui a nommé, pour la première fois en 1974, une ministre des droits de la femme ? (Exclamations sur les bancs du groupe SRC.)
Ce sont des preuves significatives de la volonté de la majorité de donner le maximum de postes de vraie responsabilité aux femmes.