…, pour toutes ces raisons, avec Élisabeth Guigou et plusieurs collègues du groupe socialiste, nous avons engagé un important travail de réflexion qui nous amènera à présenter, en tout état de cause à la rentrée, une proposition de loi globale. Il s'agira d'atteindre une mixité paritaire dans tous les lieux de représentation démocratique, institutionnels, économiques et sociaux.
D'ici là, le vote de la présente proposition de loi garantirait le respect de la parité lors des prochaines législatives, pour les candidatures comme pour les élus. Mais, à l'heure des votes, que se passe-t-il ? Allez-vous, comme en 1999 et en 2000, bloquer l'accès à la parité et continuer de tolérer les méfaits et les injustices de la société inégalitaire envers les femmes dans laquelle nous vivons ?
Mes chers collègues de la majorité, ce sont les députés de vos familles politiques que l'on a entendus, en commission, souligner que « la politique des petits pas est bien préférable » et se déclarer naturellement tous favorables à la parité, mais… Ce « mais » est précisément le marqueur de notre volonté politique de transformer un ordre établi largement inégalitaire.
Si vous rejetez ce texte, mes chers collègues de la majorité, les Français sauront se souvenir où est le camp du conservatisme et où est celui du progrès. (Applaudissements sur les bancs du groupe SRC.)