Je vois donc trois possibilités.
Premièrement, réserver des circonscriptions : une moitié pour les hommes et une moitié pour les femmes, en définissant par avance les circonscriptions dans lesquelles ne pourraient se présenter que des femmes et celles où ne concourraient que des hommes. Tout le monde sera d'accord pour dire que cela poserait un problème de libre accès au suffrage et de liberté de choix des électeurs.
Je pense que la deuxième solution mérite que l'on s'y attarde quelques instants : elle consisterait à passer d'un scrutin uninominal à une sorte de scrutin « binominal ». C'est évidemment un néologisme. Il s'agit d'une proposition de Gisèle Halimi, qui avait imaginé, il y a quelques années, que les Français élisent leurs députés par binôme mixte : homme-femme.