Vous aviez pourtant, mesdames et messieurs les socialistes, toute latitude, depuis 2003, pour élire des femmes à la tête des conseils régionaux ! (Applaudissements sur les bancs du groupe UMP.) Cela, d'autant plus que les présidences de nombreuses régions ont changé de titulaire : l'Auvergne, le Centre, la Basse-Normandie… Or votre bilan en termes de parité, j'y insiste, se résume à ce chiffre : deux femmes sur vingt-trois seulement sont présidentes de région. Voilà une étrange conception de la parité !
La troisième critique qui peut être faite à cette proposition de loi est qu'elle ne concerne que les élections législatives et qu'elle néglige notamment les assemblées départementales. Or cette politique volontariste de parité, nous l'avons dit, est également nécessaire dans ces assemblées. Et elle sera d'autant plus justifiée avec l'instauration du conseiller territorial, qui siégera à la fois à l'assemblée départementale et à l'assemblée régionale.