En allant vers la parité pour un scrutin – celui des législatives – où cela est possible grâce à une pression sur les aides publiques, nous donnerons le signe que les mesures prises demain pour les conseillers territoriaux peuvent être crédibles.
En conclusion, la proposition de loi que nous présentons, onze ans après la révision constitutionnelle et dix ans après le vote de la loi de juin 2000, est importante car elle constitue un pas supplémentaire vers l'égalité entre les hommes et les femmes. De ce point de vue, monsieur le secrétaire d'État, je vous le dis solennellement, les discours du Gouvernement doivent céder la place à des actes concrets. Nous attendons aujourd'hui la majorité sur cette proposition de loi. (Applaudissements sur les bancs des groupes SRC et GDR.)