Nous ne le souhaitons pas : la question du temps de travail est réglée et il est préférable d'en rester là.
Par ailleurs, un arrêté des ministères de la Santé et de l'Intérieur clarifie les compétences respectives des SDIS et du SAMU en rappelant que les services publics sont en charge du secours public et que les transports sanitaires relèvent de la responsabilité des ambulanciers privés - lesquels sont d'ailleurs en nombre insuffisant puisque nous réalisons 160 000 interventions qui devraient relever de ces derniers.
Il est vrai que si la répartition entre sapeurs-pompiers professionnels et volontaires est assez hétérogène - sans doute pour des raisons historiques et culturelles, le nord-est de la France se caractérisant par exemple par une forte culture de l'engagement volontaire - notre modèle de sécurité civile n'en repose pas moins sur leur complémentarité. Faire bouger les lignes, quoi qu'il en soit, demeure difficile car il en va de la volonté des citoyens.