Tout dépend de ce que l'on entend par « éco-technologies ». Nous pourrions en effet soutenir qu'à l'INRA, nous ne faisons que cela. Nous travaillons sur beaucoup de technologies faisant appel à des procédés écologiques comme dans notre laboratoire de Narbonne, autour de la bio-épuration, ou en région parisienne sur la réduction des risques sanitaires et écologiques de l'épandage des boues. Nous concevons aussi des systèmes agricoles globaux depuis les intrants jusqu'aux déchets. Si l'on parle d'éco-technologies au sens industriel du terme, nous avons quelques laboratoires directement impliqués, comme celui de Versailles où travaillent des spécialistes du sol – milieu dont on parle moins mais qui est tout aussi important que l'air ou l'eau dans une optique de développement durable –, celui de Narbonne sur l'épuration, celui de Dijon qui est impliqué dans une plateforme d'agro-écologie.