Du point de vue des « guichets » de recherche partenariale, l'ANR semble avoir créé un appel d'air pour les organismes de recherche mais aussi les entreprises, 20 % à 25 % des crédits de l'Agence étant alloués directement à ces dernières – qui y ont vu un guichet nouveau. Cela a entraîné, par un effet de vases communicants, une stagnation de la recherche bilatérale INRAentreprises. Nous essayons, avec d'autres organismes, d'appeler l'attention des entreprises sur le fait qu'avec les projets ANR, pré-compétitifs et souvent multi-partenaires, elles ne peuvent pas aller au coeur de leur stratégie industrielle, comme avec un contrat bilatéral. Nous misons beaucoup, pour les trois ans à venir, sur le crédit d'impôt recherche et nous nous attendons à un regain de la recherche bilatérale, après avoir constaté ces dernières années la multiplication de projets de recherche multipartanariale de l'ANR et de l'Union européenne.