Il se trouve qu'il y a trois ans, concomitamment à la mise en place des pôles de compétitivité, Marion Guillou avait lancé à l'INRA un vaste chantier, intitulé « Partenariat d'orientation », visant à mettre l'excellence scientifique de notre recherche finalisée au service de projets utiles au monde économique. D'emblée, nous avons saisi l'intérêt d'utiliser autant que possible ces nouveaux clusters pour les partenariats que nous recherchions. Nous faisions le pari que des entreprises travaillant en réseau nous feraient remonter des questions de recherche, et nous y avons vu l'opportunité de monter des projets intéressants.
Nous sommes maintenant à la croisée des chemins. Nous pensons que dans la phase 2 des pôles, il faudra d'une part améliorer la remontée des problématiques de recherche et des demandes sociales, et d'autre part dégager quelques grandes priorités nationales pour structurer un foisonnement certes sympathique mais duquel ont du mal à émerger de grands projets porteurs visibles à l'international.