Les manques sont patents dans le secteur privé, tant en ce qui concerne le financement de la recherche que la recherche elle-même. S'agissant du fonds de soutien aux démonstrateurs de recherche, je ne peux me prononcer dans des domaines qui ne relèvent pas des nouvelles technologies de l'énergie. En l'occurrence, il s'agit principalement de s'assurer que les entreprises françaises compteront parmi celles qui développeront les technologies nécessaires pour atteindre les objectifs du « facteur 4 », lesquels relèvent donc du très long terme. Outre que sans le fonds, un certain nombre d'entreprises ne pourraient s'engager comme elles le font, celui-ci nous permet également de constater combien le respect des exigences du Grenelle impliquera de profondes évolutions sociales et comportementales.
J'ajoute qu'à ce jour le montant des projets soumis à l'ADEME par les entreprises s'élève à plus de 900 millions d'euros, preuve de leur intérêt pour ce dispositif.