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Intervention de Michèle Alliot-Marie

Réunion du 9 juin 2009 à 16h00
Mission d’évaluation et de contrôle de la commission des finances

Michèle Alliot-Marie, ministre de l'Intérieur, de l'outre-mer et des collectivités territoriales :

Bien sûr, puisque cela ne dépend pas de l'État. Mais je ne puis que vous mettre en garde : faites vos calculs auparavant !

Quant à l'Union européenne, elle a accepté pour l'instant de ne pas toucher au système.

M. Ginesta souligne à juste titre l'augmentation des périodes de formation. Il faut d'abord rappeler que la formation est une nécessité pour les personnes qui exercent des métiers à risque car c'est une garantie d'efficacité et, pour elles-mêmes, de sécurité. Néanmoins, certains éléments de formation semblent bien trop lourds. C'est le cas, à l'évidence, pour les volontaires, mais aussi pour les professionnels. C'est pourquoi j'ai demandé que l'on réalise une étude afin d'améliorer la prise en compte des acquis de l'expérience et d'alléger la part d'une formation que les sapeurs-pompiers eux-mêmes n'estiment pas toujours très productive. Il est nécessaire de faire la part entre la formation indispensable et la formation superfétatoire, tout en sachant que l'entraînement reste un élément indispensable.

Le taux d'encadrement peut en effet apparaître élevé, mais je sais d'expérience que les comparaisons ne sont pas pertinentes. Dans l'armée, par exemple, il y a une grande différence entre l'encadrement de troupes basées dans des casernes et celui d'unités réparties sur l'ensemble du territoire. L'important est que le dispositif corresponde aux besoins de compétences. En l'espèce, le taux d'encadrement des SDIS par des officiers est de 10,6 %, contre 15,4 % pour l'armée de terre.

Bref, il s'agit plus d'une question d'application que d'un problème intrinsèque.

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