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Intervention de Michèle Alliot-Marie

Réunion du 9 juin 2009 à 16h00
Mission d’évaluation et de contrôle de la commission des finances

Michèle Alliot-Marie, ministre de l'Intérieur, de l'outre-mer et des collectivités territoriales :

Vous considérez, monsieur Ginesta, que le nombre d'interventions ne justifie pas l'augmentation des effectifs de 28 000 en 1996 à 38 000 aujourd'hui.

Le nombre d'incendies a en effet baissé, et c'est heureux. Le prépositionnement mis en place depuis puis deux ans, qui permet d'intervenir immédiatement en cas de sinistre, contribue à cette baisse, notamment pour les feux de forêt.

Cela dit, d'autres types d'interventions se sont multipliés depuis 1996. Nous devons, par exemple, prendre en compte les risques industriels, le risque NRBC (nucléaire, radiologique, biologique et chimique). En outre, le domaine du secours aux personnes prend une place de plus en plus grande, non seulement parce que nos concitoyens sont très attachés à ce service, mais aussi en raison de la désertification médicale, en particulier dans certaines zones rurales où les pompiers sont les seuls à pouvoir intervenir.

Vous suggérez que la durée des gardes passe de vingt-quatre heures à huit heures. Permettez-moi de préciser que le régime des gardes est du ressort du président du SDIS et non de l'État. Au demeurant, il n'est pas certain qu'un tel changement permette de réelles économies, car il entraînerait automatiquement une augmentation des effectifs. Il faudrait à tout le moins réaliser une simulation sur des bases réelles.

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