Oui, et je vous citerai deux exemples.
À Lyonbiopôle, nous sommes en train de concevoir, à proximité du laboratoire P4 Jean-Mérieux, un centre d'infectiologie ouvert aux industriels afin de développer des modèles et de disposer en France de laboratoires adaptés pour mettre au point des molécules innovantes et des vaccins. Cet exemple peut être suivi ailleurs : les membres de Medicen Paris Région souhaitent également la création en région parisienne d'une plateforme technologique pour des recherches précliniques ouvertes aux PME. Ce n'est pas seulement l'INSERM qui est concerné par ce type d'interventions, mais tous les membres de l'Alliance.
Par ailleurs, nous avons créé la semaine dernière dix instituts thématiques multi-organismes (ITMO), qui regroupent des chercheurs issus de tous les organismes. L'Institut des technologies pour la santé, dont le directeur appartient au CEA, fait ainsi cohabiter des chercheurs de l'INSERM avec, notamment, des personnels de l'Institut des sciences et technologies de l'information et de l'ingénierie (INST2I) et de l'Institut national de physique nucléaire et de physique des particules (IN2P3) du CNRS ou encore de l'Institut national de recherche en informatique et automatique (INRIA). Son objectif est de favoriser la valorisation de la recherche et de développer des start-up. C'est pour moi un interlocuteur privilégié pour les pôles de compétitivité.