Comme vous le savez, je prône la simplification du système de recherche français dans le domaine des sciences de la vie et de la santé. La mission qui m'est impartie à la tête de l'INSERM est d'assurer la coordination des organismes existants. Au cours du temps, on a en effet multiplié les sources de financement, en instituant une agence pour chaque maladie nouvelle et en créant successivement les cancéropôles, les génopôles, les infectiopôles, les neuropôles, les gérontopôles, les CTRS, les RTRS, les RTRA, l'ANR et, pour finir, les pôles de compétitivité, auxquels s'ajoutent encore les programmes hospitaliers de recherche clinique, pour 65 millions d'euros. Cela représente au total une centaine de millions d'euros versés directement par le ministère de la Santé, sans compter les financements distribués via les missions d'enseignement de recherche de référence et d'innovation (MERRI) ! C'est pourquoi nous avons conclu la semaine dernière l'Alliance nationale pour les sciences de la vie et de la santé, qui regroupe l'INSERM, le CNRS, le Commissariat à l'énergie atomique (CEA), l'Institut national de la recherche agronomique (INRA), l'Institut national de recherche en informatique et automatique (INRIA), l'Institut de recherche pour le développement (IRD), l'Institut Pasteur et la Conférence des présidents d'université (CPU) ; elle sera complétée par la signature d'une convention avec l'ANR et avec les centres hospitalo-universitaires.