Même si nous parlons de ce sujet, nous n'avons pas mis en place de dispositif particulier pour y réfléchir.
Personnellement, je considère qu'une réflexion sur la réduction du congé parental implique une autre réflexion en contrepartie : comment s'organise la société pour faire face à cette situation nouvelle ? L'Éducation nationale est, de toutes les structures d'accueil des enfants de deux à trois, celle qui en accueille le plus puisque le taux est encore de 21 % aujourd'hui.
La réflexion sur la création d'éventuelles nouvelles structures, à l'intérieur ou à l'extérieur de l'école – ce qui est encore une autre question – implique de s'interroger sur la spécificité du contenu de l'accueil proposé, donc des métiers nécessaires pour assurer cet accueil, qui est à cheval entre la fonction maternelle et la fonction scolaire, comme l'exprime très bien l'oxymore « école maternelle ».
Notre « maison » Éducation nationale doit, évidemment, réfléchir aux évolutions des structures de notre société. Mais j'avoue qu'elle n'a pas encore créé de structure de réflexion sur cette question.