Nous avons déjà répondu à la question sur la fiscalité : la fédération INTERCO-CFDT est très favorable au fait que les dépenses soient identifiées et apparaissent lisiblement, d'autant que cela permettra peut-être de responsabiliser les usagers.
Nous rappelons par ailleurs notre attachement à une formation permettant au service public de répondre aux enjeux de demain, en raison de la complexification et de la technicité des interventions. Nous rappelons aussi notre attachement à la polyvalence du métier de sapeur-pompier et à la qualité des interventions.
La nécessité de mutualiser les centres de formation et les plateaux techniques est évidente. La loi le permet, mais cela n'a pas été fait jusqu'à présent. On peut d'ailleurs se demander pourquoi.
Pour nous, le débat sur les spécialités est un faux débat. Il est de la responsabilité de l'autorité territoriale, à partir du SDACR et du règlement opérationnel, de définir les besoins et les compétences, de décider du nombre d'agents qu'elle enverra en formation.
Enfin, une même mission appelle un même niveau de formation. Il ne saurait y avoir ni service public ni sapeurs-pompiers à deux vitesses !