S'agissant des franchises, pour ceux qui sont à l'aise financièrement, un déremboursement de cinquante ou cent euros par an passe inaperçu ; il ne pose un problème qu'à ceux qui n'ont pas les moyens. La gratuité n'est pas source d'économies mais elle est nécessaire pour que certains malades accèdent aux soins. Or, en tant que médecins, c'est notre seule préoccupation.
Quant aux déremboursements, ils provoquent évidemment des transferts de prescriptions vers des traitements équivalents.