La formation se met en place, les médecins se forment. On a d'ailleurs une médecine de soins habituels de très bonne qualité : la population est prise en charge et le tissu médical assume ses responsabilités à l'égard de la santé publique.
Il faut en fait distinguer trois types de formation. La première porte sur les connaissances pures et l'on peut regretter de ce point de vue que les référentiels ne s'appuient que sur les travaux des laboratoires, alors qu'ils pourraient aussi se fonder sur des groupes d'experts, pour peu qu'on les réunisse et qu'ils parviennent à des conclusions claires.
Le second type de formation porte sur l'activité du médecin dont le contenu doit progresser afin de mieux assurer son rôle de santé publique. Ainsi, compte tenu de la raréfaction de certains spécialistes, un généraliste doit se mettre à niveau en pédiatrie ou en gynécologie.
Le troisième niveau est celui de la coordination des soins, du travail en équipe : le médecin doit être capable d'organiser des soins, de demander des avis. C'est ce qui se fait déjà à travers les « groupes de pairs ».
Pour l'évaluation il est également nécessaire de comparer l'activité du médecin avec des référentiels quand il en existe ou avec celle de ses confrères qui se trouvent dans la même situation, c'est aussi le rôle des groupes de pairs.