Je suis sensible à l'analyse du rapporteur car nous avons affaire ici à deux métiers profondément différents, l'un consistant à drainer, accueillir et former des étudiants étrangers, l'autre à apporter une expertise. Cette dernière activité n'est pas seulement le fait de fonctionnaires de l'éducation nationale ou du ministère de la recherche, mais aussi de personnalités venues de l'entreprise. Deux entités opérationnelles vont donc coexister : Campus France et France Expertise. On peut fort bien coordonner leur action sans les intégrer au sein d'une même structure, simplement en favorisant entre elles un dialogue constructif. Je considère pour ma part que, pour Campus France, le ministère de l'enseignement supérieur et de la recherche devrait être chef de file, dans le cadre d'une cotutelle avec le ministère des affaires étrangères, la situation s'inversant pour France Expertise.