Je rappelle que ce projet de loi vise à rendre plus lisible et à renforcer l'action de la France à l'étranger, mais également à mutualiser nos moyens. Or je ne suis pas certain que la création d'un troisième EPIC contribue à ce dernier objectif.
Passons donc sur le nom passablement barbare – AFEMI – proposé pour la nouvelle structure : toutes nos sociétés d'économie mixte en ont de semblables. En revanche, il me paraît essentiel d'avoir des « marques » claires pour tous. J'ai donc proposé au ministre de conserver l'appellation Campus France et de créer « France Expertise ». Cela me semble constituer un bon compromis dans le cadre posé par le projet, d'autant qu'il existe des passerelles entre les deux entités, en particulier du fait qu'un certain nombre de professeurs d'université réalisent des expertises.
En revanche, je rejoins totalement Hervé Gaymard sur un point : le ministère de l'enseignement supérieur doit impérativement être représenté au sein du conseil d'administration du nouvel établissement public et exercer lui aussi une tutelle sur cette agence.