Comme Didier Mathus, je suis convaincu que le rayonnement de la France à l'étranger passe par le renforcement de notre politique culturelle et éducative. Les lycées français fonctionnent bien, en dépit de crédits très insuffisants, mais nous devons étudier la possibilité de financer les études des enfants français qui fréquentent ces établissements. Pourquoi ne pas revenir à un système de bourses qui permettait de prendre en charge la scolarité des enfants de fonctionnaires expatriés et de salariés de PME, sachant que celle des enfants d'employés de grandes entreprises peut l'être par ces dernières ? Je rappelle que l'un des fondements de notre enseignement public est de donner à chacun la chance de bénéficier d'un enseignement de qualité, quel que soit l'endroit où il se trouve.
Monsieur le ministre, sans insinuer que votre ministère n'est pas capable de diriger convenablement l'établissement public – et même si cela rend l'exercice un peu plus difficile –, je ne crois pas opportun d'écarter de la tutelle le ministère de l'enseignement supérieur et de la recherche, car ce serait se priver de compétences et de moyens nécessaires au rayonnement de notre culture. À cet égard, je partage donc la préoccupation du rapporteur.