Sans compter le risque pénal si leur responsabilité est mise en jeu. J'ai moi-même été entendu hier par deux capitaines de gendarmerie, en tant que président du conseil d'administration de l'hôpital, parce qu'un médecin avait écrit au procureur de la République que le manque de personnel mettait la vie de ses patients en danger. J'ai fait observer que l'effectif des médecins avait été porté de 36 à 50 en six ans et fait valoir l'effet des 35 heures… Quoi qu'il en soit, ce médecin, pour se prémunir contre une éventuelle plainte de patients, s'est retourné contre le conseil d'administration. Jusqu'où va mener cette peur ?