Il est vrai, en revanche, que, sur certains sujets, nous avons beaucoup de mal à mobiliser ces mêmes experts. Déjà, ils ne sont pas si nombreux : moins de deux cents pour la téléphonie mobile, et la situation est la même pour l'amiante et les éthers de glycol. Or, outre que l'expertise publique est mal reconnue et ne donne pas forcément lieu à des publications dans de grandes revues internationales, s'exercent sur eux des pressions inimaginables. Ils s'en trouvent tétanisés !