J'avais réclamé la parité des exécutifs au vu des résultats des élections régionales de 2004. Malgré des listes paritaires, la proportion de femmes dans les exécutifs n'était que de 27 % ou 28 %. Dans ma communauté d'agglomération, le nouveau maire de Metz, de gauche, avait vanté la parité. Résultat : sur vingt vice-présidents, on ne compte que deux femmes ! Vos remarques m'inciteront à être plus nuancée, mais je continue à penser que sans loi on n'arrivera pas à la parité. Faire appel aux femmes n'est pas quelque chose de naturel.
Aujourd'hui, avec la menace que représente la loi imposant 40 % de femmes dans les conseils d'administration, les entreprises se donnent un nouveau critère pour trouver des administrateurs, c'est celui du sexe, parce que la loi est là.
Mais effectivement, si l'exigence de parité aboutit à ne pas choisir le maire, cela risque en effet de créer une opposition dans la commune en question, en favorisant les ambitions de la personne qui aura été désignée.