J'ai vécu des marées noires : la préfecture nous prévenait que nous pouvions procéder au nettoyage des côtes huit jours après que nous avions commencé de le faire ! Plus on est éloigné, moins on est opérationnel. Je ne saurais donc trop insister sur la proximité.
S'agissant de la procédure d'alerte, les moyens technologiques permettraient d'en améliorer la précision. Il ne sert à rien d'envoyer un message d'alerte sur le télécopieur d'une mairie un samedi soir à vingt-deux heures, alors qu'il n'y a personne pour le réceptionner : on le découvre le lundi matin, quand la catastrophe a eu lieu ! Il conviendrait d'affiner la procédure.
M. le rapporteur a posé une question essentielle : celle de l'égalité des citoyens devant les risques.