À ce jour, 856 Français sont immatriculés – ce qui n'est pas insignifiant –, dont 30 % de binationaux. La sécurité de nos compatriotes – et celle de l'école française, qui a rouvert à la rentrée dernière – constitue évidemment une priorité du ministère des affaires étrangères et de notre ambassade. L'essentiel de la communauté française est concentré à Sanaa. En l'état, il n'est pas question d'envisager un rapatriement d'urgence – ce qui reviendrait à stopper le projet Total d'exploitation de gaz. Dans un tel cas de figure, les conséquences économiques seraient d'ailleurs considérables : avec trois milliards de dollars américains d'investissement direct, Total est le premier investisseur étranger au Yémen.