Le Yémen est un pays pauvre, mais fascinant. En tant qu'observateur lors des élections législatives de 2003, j'ai pu constater combien les atouts de cette ancienne Arabie heureuse sont nombreux : l'agriculture pourrait y être florissante, comme le tourisme – à condition d'éviter toute provocation : tous les Yéménites à partir de dix ans sont armés, la jambiya faisant partie du costume des plus jeunes et la kalachnikov de celui des plus de quinze ans ! –, le café et le miel y sont excellents...
Par ailleurs, ayant toujours cru qu'en dehors de Sanaa et de quelques autres grandes villes, le Président Saleh ne disposait pas d'un pouvoir effectif – celui-ci dépendant des négociations avec les chefs de tribus –, je suis étonné d'entendre évoquer un durcissement de la répression.
Enfin, qu'en est-il de ce sport national qu'est la prise d'otage ?