L'aide saoudienne est réelle : l'Arabie saoudite est le principal bailleur de fonds du Yémen. Ses promesses de dons pouvant s'expliquer par ses inquiétudes quant à l'avenir économique et à la sécurité du Yémen. La France, quant à elle, a d'évidents intérêts économiques dans ce pays – je pense bien entendu à Total. Ces intérêts structurent sans doute aujourd'hui plus que par le passé notre politique et le soutien à l'unité du pays et au régime.