Le seul moyen, pour les collectivités et les associations, de faire ce travail est que la loi les y autorise. Si cet amendement est adopté, des centaines de kilomètres de bordures de rivières seront correctement entretenus, je vous l'assure. Nombre d'associations de pêcheurs, de randonneurs ou de protecteurs de la nature, dont la plupart des membres, retraités, ont du temps, sont prêtes à faire ce travail que, aujourd'hui, personne n'effectue.
J'ajoute que cela soulagerait également les agriculteurs propriétaires de bordures de rivières, à qui l'on va imposer des bandes enherbées de cinq mètres qu'il faudra bien entretenir. Offrir une telle possibilité aux communes, aux syndicats mixtes, aux départements et aux associations n'enlève rien à personne : tout le monde a donc à y gagner.