Une concertation aura lieu en amont. Peut-être rencontrerons-nous des difficultés dans tel ou tel endroit, mais comme nous sommes adultes et que nous sommes la deuxième zone économique maritime du monde, nous voulons éviter de faire n'importe quoi. Ainsi, nous aurons nos objectifs, nos ambitions et, finalement, nos parcs. Je rappelle, et nous pouvons en être fiers, que nous sommes très en avance sur les engagements pris en 2007, de même que nous sommes très en avance pour le respect du protocole de Kyoto. Le sujet mérite d'être dédramatisé. De toute façon, j'ai une obligation de résultat. Si, dans un an, je ne suis pas au rendez-vous, je vous autorise à m'en faire la remarque, mais je n'accepte pas de procès d'intention préalable.
Certes, il y avait un problème d'appréciation en matière d'implantation des éoliennes. En commission, certains avaient indiqué que les progrès technologiques permettaient de fixer un seul minimum de 15 mégawatts de puissance pour tout nouveau parc éolien car 4 ou 5 mâts suffiraient. Or, actuellement, on n'a aucune certitude en la matière. J'ai cru comprendre qu'un amendement de suppression devrait être présenté par M. Ollier. En fait, c'était le seul point d'ambiguïté.
Pour le reste, je suis convaincu que l'on fera mieux, plus vite, que ce sera mieux planifié et que l'on respectera chacun. (Applaudissements sur les bancs du groupe UMP.)