J'en reviens à l'effet d'aubaine. Vous dites que les collectivités locales en profitent également et que c'est scandaleux.
Un maire nous a expliqué qu'il n'y avait rien auparavant dans sa commune. En accord avec la population, il a développé un parc éolien. Le retour de taxe professionnelle lui a permis d'investir dans un deuxième parc, toujours avec l'accord de la population. Ils ont créé de la richesse en pleine campagne, là où il n'y avait que du vent !
C'est de la spéculation, dit le président Ollier. Non, pour une fois, c'est de l'investissement capitalistique bien compris. Il ne faut tout de même pas exagérer ! Quelqu'un parvient à créer des emplois non délocalisables et de la richesse en pleine campagne, et ce serait critiquable ?
Quatrièmement, je termine par un argument assez paradoxal dont la réfutation a été supprimée entre la première et la deuxième version du rapport. La Commission de régulation de l'énergie vous avait fourni cet argument qui a été repris : c'est scandaleux, à chaque fois que l'on crée de l'éolien, il faut créer du thermique à côté, parce que c'est une énergie intermittente. D'une part, ce n'est pas une énergie intermittente, comme je l'ai démontré.