Ce sujet nous occupe depuis un certain temps ici, après avoir été très âprement discuté en commission.
Le président Ollier et notre collègue Reynier ont rappelé le travail accompli par la commission sur les éoliennes et ses conclusions. J'approuve au moins quatre des cinq propositions de Patrick Ollier et je reviendrai dans un instant sur celle qui ne me convainc pas, concernant la distance minimale.
Nous avons écouté avec beaucoup de plaisir et d'attention les propos de M. le ministre d'État, qui a rappelé à la fois l'évolution historique de cette filière économique – car c'en est véritablement une – et les contingences qui ne doivent pas nous échapper lorsque nous examinons tel ou tel projet.
Je souhaite quant à moi appeler votre attention sur certaines réserves. Quelle que soit la source d'énergie, fossile ou non, renouvelable ou non, carbonée ou non, il est normal que certains de nos concitoyens s'interrogent, et nous devons chercher à leur répondre. Je suis cependant certain d'une chose : c'est que la France a besoin de tous les moyens de parvenir au mix énergétique qui est absolument nécessaire au XXIe siècle, particulièrement pour l'électricité. Traitant souvent ces sujets, je suis persuadé que l'électricité sera partout. M. le ministre d'État a indiqué que son projet de deux millions de voitures électriques était sur la table. J'espère que nous y parviendrons, et il faudra bien produire l'électricité nécessaire au fonctionnement de ces voitures.
Les deux points que je souhaite aborder portent sur la production des systèmes d'éolien industriel et leur localisation.
Au-delà des choix qui ont été faits lors du Grenelle 1, que Patrick Ollier a rappelés, avons-nous vraiment besoin de ces engins ? (Exclamations sur les bancs des groupes SRC et GDR.)