Que les tarifs établis par le Gouvernement passent devant la représentation nationale me paraît la moindre des choses. Après vingt ans d'absence totale dans le secteur, il a fallu rattraper un retard important, mettre en place une organisation différenciée selon la nature des installations. D'ailleurs, entre le moment où nous nous sommes concertés avec les professionnels et l'arrêté, nous avons vécu une spéculation extrêmement importante.
Nous instaurons de la visibilité avec des tarifs de rachat parmi les plus élevés d'Europe dans chacune des catégories. Il faut bien avoir à l'esprit que la nation, c'est-à-dire le consommateur, fait un effort considérable pour rattraper un retard de quinze ans dans cette filière. Ces tarifs élevés sont la nécessaire contrepartie de ce retard. Des adaptations interviendront au fur et à mesure, mais c'est malheureusement une réalité.