Depuis cinquante ou soixante ans, le réseau de transport et de distribution d'électricité est très centralisé. On parle d'une structure en étoile, et l'on dit même parfois, ce qui est un peu absurde, que les extrémités du réseau – en Bretagne ou en PACA – sont plus fragiles.
Cet hiver encore, on a connu des black-out : ils sont prétendument dus au mauvais temps, mais, en fait, c'est l'organisation centralisée de la distribution qui en est la cause – je rappelle que la France dispose de cinquante-huit réacteurs nucléaires, mais seulement de dix-neuf centrales.
Il faut faire évoluer la topologie du réseau. Vous voulez conserver les grandes centrales photovoltaïques, thermiques ou éoliennes. Du point de vue tant technologique que démocratique, ce n'est pas une bonne solution. Vous écartez le petit et le moyen éolien et vous ne vous intéressez qu'au gros éolien.