Je serais tenté de sous-amender l'amendement du Gouvernement, en l'assortissant de la condition que les 500 mâts en question ne soient pas des « mâts-tu-vu » ni des « mâts-thusalem ». (Exclamations sur les bancs du groupe UMP.)
Plus sérieusement, je rappelle que le ministre d'État nous avait expliqué, au début de nos travaux, que, pour un euro investi par l'État, quatre euros pourraient être dépensés, selon un effet de levier, par les collectivités et le secteur privé. Jean-Paul Chanteguet et moi-même avons demandé quelles seront les conséquences des annonces faites hier par le Premier ministre sur l'ensemble des dispositions financières du Grenelle. Je comprends que, le risque qu'un certain nombre d'engagements ne soient pas tenus étant substantiel, vous n'ayez pas souhaité nous répondre pour l'instant, mais il serait important que nous soyons éclairés d'ici la fin des débats.