En termes de moyens, il ne nous est pas possible de suivre les États-Unis, qui consacrent dix-sept fois plus de ressources à ce domaine que nous, et ce depuis plus de quinze ans. Cependant, il nous appartient d'identifier les « briques » technologiques sur lesquelles nous devons être présents. Nous avons les moyens de compter et notre cadre de réflexion doit être européen.
En ce qui concerne la défense de nos satellites, nous avons fait le choix de ne pas trop aborder cette question dans la mesure où des attaques ne seront un risque réel que dans une vingtaine d'années, et elles seraient a priori le fait d'États, donc relevant de la dissuasion si elles touchent à nos intérêts vitaux.