Ce n'est pas parce que l'expression « espaces agricoles » figure dans le texte que le problème de l'agriculture périurbaine est ipso facto résolu.
La région Rhône-Alpes compte aussi des métropoles, certes moins importantes qu'en Île-de-France, qui sont concernées par ces espaces extrêmement convoités. Lorsqu'on veut faire du maraîchage ou du petit élevage dans les zones périurbaines, point n'est besoin de grands espaces ruraux pour le faire. Reste, par contre, ce problème de cohabitation avec l'environnement, que l'on n'arrivera pas à résoudre si l'on n'a pas un égard particulier pour l'agriculture périurbaine.
Il ne s'agit pas de grands espaces agricoles tels que ceux implicitement visés par le texte. Nous visons plus particulièrement des interstices, des espaces qui ne sont pas très importants mais qui peuvent aider à relancer une agriculture périurbaine sur de petites surfaces. Il faut que vous soyez sensible à cette question, monsieur le rapporteur pour avis.
(L'amendement n° 381 n'est pas adopté.)