Le Gouvernement est opposé à l'article 19 bis B qui résulte de l'adoption d'un amendement de M. Paternotte.
Premièrement, comme le savent bien les élus parisiens et franciliens, le ministère de l'intérieur a noué un dialogue satisfaisant avec les taxis ; en outre, le Parlement travaille sur les professions réglementées.
Deuxièmement, cette disposition fait l'unanimité contre elle.
Troisièmement, la fin du monopole des taxis parisiens ne ferait pas baisser les prix, car les taxis sont déjà en concurrence avec d'autres modes de transport – motos taxis, navettes, etc.
Enfin, les tarifs seraient peu lisibles pour les voyageurs aériens et l'on attirerait encore plus de taxis à Roissy, où ils sont déjà en surabondance.
La politique de l'État consiste à faire en sorte qu'en Île-de-France, les taxis soient dans les communes et non scotchés du matin au soir devant les files d'attente des aéroports. Telle est la raison pour laquelle le Gouvernement souhaite la suppression de l'article 19 bis B.